Quadritherapy

Hirudotherapie

Contre-indications

  • Troubles de la coagulation sanguine : hémophilie ou traitement anticoagulant nécessitant un contrôle régulier du temps de coagulation (Quick)
  • Insuffisance artérielle en chirurgie réparatrice
  • Patients immunosupprimés
  • Allergie connue contre les sécrétions de la sangsue
  • Femme enceinte (à discuter au cas par cas)

 

Définition

L’hirudothérapie est la thérapie par les sangsues médicinales (hirudo medicinalis ou hirudo verbana).
L’action de la salive se diffuse dans le tissu sous cutané grâce à la présence de hyaluronidase. La salive contient plus de 30 substances bio-actives dont l’hirudine est la plus connue, elle a des propriétés anticoagulantes et anti-inflammatoires.

Précautions

  • Les sangsues sont à usage unique et sont détruites après le traitement
  • Le bocal doit être conservé à l’abri de la lumière entre 4 et 20°C.
  • Renouveler l’eau du bocal avec de l’eau en bouteille 1x / jour dès le lendemain de la réception.
  • Les orifices et plaies avoisinant la zone de traitement doivent être surveillés pour éviter la migration des sangsues.

Risques

  • Infection
  • Absence d’efficacité de la thérapie
  • Saignements
  • Réaction locale inflammatoire de type allergique  (Érythème, gonflement et prurit) due à l’hirudine

Matériel

  • Chariot de soins
  • Solution hydro-alcoolique pour la désinfection des mains
  • 1 flacon de chlorhexidine aqueuse 0,5% 100 ml
  • 1 flacon de NaCl 0.9 % 100 ml
  • 1 Conteneur pour objets piquants/tranchants (type conteneur MULTI-SAFE)
  • 1 poubelle avec un sac noir
  • 1 Seringue de 5 ml + 1 aiguille sous-cutanée.
  • 1 Champ stérile
  • 2 paquets de tampons stériles
  • 1 paquet de compresses 10cm X 10cm
  • 1 flacon de Deconex®
  • 1 set à pansement stérile pour la désinfection du site
  • 2 pincettes stériles sans crochet pour manipulation des sangsues sans traumatisme
  • Bocal avec les sangsues
  • Protection pour le lit type moltex

Déroulement

Ce soin nécessite l’application des 5 indications de l’hygiène des mains en vigueur dans l’institution.

  1. Informer le patient du déroulement du soin
  2. Installer le patient confortablement
  3. Mettre la protection sous le patient (selon la zone traitée)
  4. Ouvrir le set à pansement :
    – verser la chlorhexidine dans la cupule stérile du set
    – verser le NaCl 0.9% sur les compresses
    – rajouter des tampons stériles dans le set à pansement
    – ouvrir les 2 sachets de pincettes stériles
  5. Préparer le matériel :
    – ouvrir un champ stérile
    – ouvrir le bocal avec les sangsues
  6. Effectuer une antisepsie du site en 3 temps avec la chlorhexidine aqueuse 0,5% et laisser sécher
  7. Rincer au NaCl 0.9% (pour enlever les traces du désinfectant qui pourraient empêcher la fixation de la sangsue)
  8. Mettre le champ stérile sous la zone de traitement
  9. Si absence de sang dans la zone de traitement, il est possible de piquer la peau à l’aide d’une aiguille sous-cutanée car la sangsue se nourrit de sang (dans ce cas adapter l’aiguille sous-cutanée à la seringue de 5cc).
  10. Saisir la sangsue avec 2 pinces stériles sans crochet
  11. Repérer la tête de la sangsue (fig. 1) (extrémité la plus fine, souvent orientée vers le haut)
  12. Positionner la tête de la sangsue sur la zone concernée. Vérifier dès le départ la bonne adhésion de la sangsue sur le site.
  13. Laisser la zone de traitement à l’air pour une meilleure surveillance.

 Dans quels cas faire appel aux sangsues ?

Pour les maladies des veines : varices, varicosité, jambes lourdes

Les maladies de l’appareil locomoteur : arthrose, tendinites, myalgies (douleurs musculaires), lumbagos, douleurs aux cervicales

Les maladies de la tête : migraines, maux de tête, acouphènes

Les maladies de la peau : zona, abcès, furoncle, panaris, cicatrices douloureuses ou indurées

Les maladies gynécologiques : syndrome prémenstruel, règles douloureuses, aménorrhée,

Traumatologie : entorses, contusions, hématomes.

Contrôle et surveillance

Une surveillance rapprochée du patient est nécessaire :

  • Évaluation clinique
  • Surveillance clinique la zone traitée
  • Soutien psychologique du patient
  • Evaluation du traitement en cours :

Vérifier le nombre de sangsues et si un détachement ou une migration à lieu

Répéter la procédure pour installer une à une les sangsues sur la zone concernée. Les sangsues sont laissées en place pour une période de 20-45 minutes. La fréquence du traitement se fait sur prescription médicale. Il ne faut pas arracher les sangsues. Quand la sangsue est gorgée de sang, elle se détache du site. Il faut la récupérer avec les pincettes et l’immerger dans un conteneur pour objets piquants/tranchants (type conteneur MULTI-SAFE) rempli de Deconex®.

Remarque :
Ne jamais retirer une sangsue posée (risque de stress pour la sangsue pouvant entraîner un risque infectieux par phénomène de régurgitation). Attendre qu’elle se détache spontanément.
Après l’ablation des sangsues, il faut :

  • Nettoyer le site avec du NaCl 0.9 % et laisser une compresse humide
  • Protéger le site avec un pansement si indication.

Le saignement du site doit perdurer après la thérapie. S’il est insuffisant, appliquer une compresse imbibée d’Héparine type héparine sodique Bichsel 20’000UI/48 ml sur prescription médicale.

  • Documenter le soin dans Dpi.

 

Education du patient

Une information au préalable sur ce type de traitement est nécessaire afin d’optimiser la compliance. Prémédication à discuter sur OM en cas d’anxiété du patient.

Les contre-indications

L’hémophilie

La prise d’anti-coagulants

L’anémie

Les personnes atteintes d’une maladie immunodépressive (sida)

Les personnes transplantées et dyalisées

Les personnes allergiques à la salive des sangsues

 

 

Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à me contacter

 

L’HIRUDOTHERAPIE

L’Hirudothérapie est la thérapie par les sangsues médicinales dont l’une des espèces se nomme « Hirudomédicinalis » d’où le terme Hirudothérapie.

Datant de l’ancienne Egypte cette thérapie est utilisée par le médecin des Pharaons pour soigner la famille royale.

Les séances d’ Hirudothérapie sont sur prescriptions médicales ne vous dispensent pas de consultations chez votre médecin traitant ni des spécialistes.

L’arrêt des traitements ne peut se faire que sur prescription médicale.

Avant la première séance il faut:

1) un bilan sanguin et un certificat médical attestant l’absence de graves infections,attestant l’absence d’allergie et l’absence de contre indications ( femmes enceintes,hémophilie,VIH, traitement immunosuppresseurs(chimio ou radiothérapie ) .

Les clients achètent les sangsues eux mêmes ( Ricarimpex , Hirumed )

Chaque pose est facturée 150E ( pansement  et transport inclus ).Des forfaits sont proposés;

forfait de 6séances 750E au lieu de 900E

fofait de 12 séances 1500E au lieu de 1800E

Les séances peuvent se passent au domicile des clients pour 30Euros de frais de déplacements.
Elles durent de 1h à 2h environ des fois un peu plus.
 

Les rendez-vous annulés moins de 24h d’avance sont à régler.

 

Une scène du film « EXODUS » montre l’avant-bras gauche du Pharaon Roi sur lequel sont appliquées les sangsues.

Les sangsues utilisées sont à jeun et vierge de contact humain, elles sont à usage externe et unique, elles sont donc éliminées après usage comme du matériel médical ( ex: les aiguilles,les seringues ou tout autre dispositif médical à usage unique )

Les scientifiques sont partagés à la question « est ce que les sangsues transmettent les maladies? « .

Ma position sur ce point est très claire : NON elles ne transmettent pas des maladies du fait qu’elles sont à usage unique.

L’organisme de la sangsue est très perfectionné car lorsqu’elle est repue c’est à dire gorgée de sang, elle ne mord plus parce que ses mâchoires, au nombre de trois disposées en étoile à trois branches , ne s’ouvrent pour mordre que lorsque la sangsue a faim.

Or après chaque repas elle ingurgite 10ml de sang qui va être réparti dans ses dix huit poches qui forment son estomac.

Tant que son estomac n’est pas vide elle ne mord pas et peut ainsi rester à jeun pendant huit à vingt quatre mois.

J’ai fait une expérience qui consiste à montrer que la sangsue ne transmet pas de maladies ni de bactérie ( sauf dans le cas d’une mauvaise manipulation où elle peut vomir c’est pourquoi il faire appel à un professionnel pour la pose )

Je cite le cas d’un de mes clients qui a voulu se poser des sangsues en achetant lui même des sangsues et résultats il s’est trouvé avoir des jambes archi gonflées frôlant l’infection.

Autre détail important montrant la non transmission des maladies par les sangsues:

chaque année dans les pays producteurs de riz des milliers de paysans trempent leur pied dans l’eau pour cultiver le riz et se font mordre par les sangsues.

A ce jour aucun mort n’a été recensé et si la sangsue transmettait les maladies personne ne ferait la culture du riz et la moitié de la planète mourrait de faim faute de riz..

J’ai fait l’expérience pour prouver que les sangsues ne transmettaient pas de maladies.

Une année avant de partir au Cambodge, mon pays d’origine, j’ai fait faire un bilan complet de mon sang, puis sur place je me suis posé des sangsues prélevées dans les étangs pour éliminer un kyste.

De retour en France , une semaine après, j’ai fait faire un autre bilan à titre comparatif.

Résultats: rien n’a changé dans mon sang , pas de traces de germes, les éléments sanguins n’ont pas changé.

 

Deep tissu massage

Qu’est-ce que le massage Deep Tissue ?

Technique de massage venue tout droit des Etats-Unis, le massage Deep Tissue est comme son nom l’indique, un massage des tissus profonds. Souvent confondu avec le massage suédois, il est pourtant très différent. Si les deux types de massage requièrent des gestes profonds et intenses, le Deep Tissue se veut plus lent et plus ciblé. Alors que la gestuelle du massage suédois consiste à glisser sur les tissus, le massage des tissus profonds, lui, a pour objectif d’étirer les tissus. Le massage Deep Tissue permet ainsi d’atteindre les différentes couches des muscles en agissant à la fois sur les tendons, les ligaments et le fascia (tissu qui enveloppe et traverse tous les muscles du corps) afin de soulager et dénouer les tensions musculaires.

C’est un massage qui se pratique généralement sans huile et qui est adapté en fonction de chaque patient. Selon les zones à travailler, le praticien peut alors utiliser ses doigts, ses mains, ses poings, ses coudes et ses avant-bras. A noter que ce n’est pas parce que le massage Deep Tissue se veut profond et intense qu’il est douloureux ! Rappelez-vous que le masseur ou la masseuse effectue des gestes lents pour permettre d’étirer les muscles et les tissus en douceur…

 

Quels sont les bienfaits du massage Deep Tissue ?

S’il permet avant tout d’éliminer les tensions musculaires et nerveuses, le massage Deep Tissue offre, en parallèle, de nombreux avantages pour le corps et l’esprit. Voici tous les bienfaits du massage des tissus profonds :

  • Relâcher les muscles, fascias et articulations en profondeur
  • Soulager le mal de dos et les douleurs chroniques
  • Restaurer l’élasticité et la souplesse des muscles
  • Améliorer la mobilité articulaire et la posture
  • Améliorer la récupération et la performance sportive
  • Réduire les symptômes de l’arthrite
  • Réduire la fréquence cardiaque et augmenter la capacité respiratoire
  • Réduire l’hypertension artérielle
  • Améliorer la circulation sanguine et lymphatique et permet ainsi d’éliminer les toxines
  • Diminuer les niveaux de cortisol, les hormones du stress
  • Favoriser la digestion
  • Améliorer le sommeil
  • Réduire le stress et l’anxiété

Pour qui le massage Deep Tissue est-il recommandé ?

Vous l’avez compris, le massage Deep Tissue est pratiqué pour traiter et soulager une douleur et une tension musculaire ciblées. C’est pourquoi, ce type de massage est recommandé pour les personnes souffrant de douleurs chroniques sur des zones précises (comme le cou, la nuque, le dos, les jambes…). C’est aussi un excellent moyen de soulager les tensions musculaires et articulaires entraînées par une blessure et des microtraumatismes répétés.

En étirant les muscles en profondeur, le massage Deep Tissue est très apprécié des sportifs. Ces derniers effectuent ainsi un massage des tissus profonds en préparation à un effort physique ainsi qu’en phase de récupération musculaire.
En plus d’être utilisé dans un processus de rééducation, le massage des tissus profonds peut aussi être conseillé en cas de fibromyalgie (puisqu’il permet de retrouver une meilleure mobilité) ainsi qu’aux personnes souffrant de mauvaises postures.

Pour conclure, bien qu’il ait des vertus apaisantes, le massage Deep Tissus n’est pas un massage à vocation relaxante. C’est un massage à privilégier quand on veut détendre ses muscles en profondeur, traiter des zones ciblées et pour préparer ses muscles avant et après une séance de sport intense !

Bon à savoir :

Après un massage Deep Tissue, vous allez surement avoir besoin de récupérer de votre séance ! Comme beaucoup de massage, il est conseillé de bien s’hydrater par la suite et de se laisser un moment de répit pour profiter un maximum des bienfaits. Pour ce faire, quoi de mieux qu’un massage Deep Tissue à domicile ? Une fois le masseur ou la masseuse parti(e), vous n’aurez plus qu’à vous laisser aller et à vous détendre dans votre canapé…

Bienfaits du Deep Tissue

 

Une pression forte pour éliminer les nœuds, les tensions et les raideurs

 

Cible les zones problématiques spécifiques et libère les mouvements

 

Favorise la récupération musculaire après l’effort.

 

 

vous propose de vous relaxer physiquement et psychologiquement grâce au massage suédois connu pour ses vertus régénératrices. C’est le massage le plus prisé par les sportifs pour ses effets indéniables sur la récupération musculaire. Le massage suédois est tout particulièrement apprécié par le corps médical du faits de ses résultats, il l’utilise d’ailleurs lors des séances de remise en forme des grands sportifs.…

 

LE GLOBE MASSAGE

Le global massage est un concept novateur. Regroupant les principes fondamentaux des meilleures techniques de massage bien-être pratiquées de part le monde. C’est un assemblage du meilleur des 6 techniques de massage les plus répandues à savoir : le massage suédois : percussion, pétrissage et frottement le californien : enveloppant, sculptant le corps composé de longs mouvements fluides et harmonieux. le thai massage : alternance entre pression sur les lignes énergétiques, étirement musculaire et mobilisation articulaires le massage ayurvedique : unité de l’être, amélioration de la circulation, stimulation des muscles et action revitalisante le shiatsu : frictions et pressions sur des points spécifiques liés aux méridiens.

 

Notre recommandation

« La forte pression de ce traitement est idéale pour libérer les muscles tendus tout en réalignant les tissus musculaires et en accélérant la récupération », explique Nadège, notre praticienne en chef. « Attendez-vous à ce que votre masseur utilise ses coudes, ses poings et ses avant-bras avec une augmentation progressive de la pression ».

Pendant le soin

Après une consultation rapide, votre professionnel Urban effectuera un massage complet du corps en exerçant une pression forte et progressive. Attendez-vous à ce qu’il se concentre sur les points de tension, en utilisant ses coudes, ses poings, ses avant-bras et ses articulations pour éliminer les nœuds.

Gardez à l’esprit qu’il est normal de ressentir de légères courbatures après un massage Deep Tissue, mais celles-ci devraient s’atténuer dans les 72 heures.

Concrètement, un massage Deep Tissue, c’est quoi  ?

Un massage Deep Tissue est un massage profond et intense qui a pour but de relâcher les tensions en travaillant vos tissus musculaires en profondeur.

Quels sont les bienfaits d’un massage Deep Tissue ?

Ce massage permet de libérer les « nœuds » de contracture et les courbatures en restaurant l’élasticité du muscle. La force du Deep Tissue réside dans sa capacité à agir de façon ferme et tout en intensité sur les muscles et fascias (les membranes fibroélastiques qui enveloppent vos muscles). Finalement, comme tous nos massages, le Deep Tissue apportera à votre corps une relaxation profonde.

 

 

Electrostimulation

 

La TENS fonctionne suivant deux mécanismes d’action principaux : le Gate Control et l’Endorphinique.

  • LE GATE CONTROL est basé sur un principe d’inhibition du signal douloureux. L’appareil de stimulation génère des impulsions électriques qui activent des fibres nerveuses de plus gros calibre, et plus rapides que celles utilisées pour véhiculer la douleur. Un message de fourmillement est transmis au cerveau par l’intermédiaire de la moelle épinière, et masque ainsi le signal douloureux pendant la durée de la séance de stimulation.

Ce principe a été décrit en 1965 par deux scientifiques canadiens, Ronald Melzack (psychologue) et Patrick Wall (physiologiste).

LES BÉNÉFICES DE LA NEUROSTIMULATION ÉLECTRIQUE TRANSCUTANÉE OU TENS

La TENS est une thérapie non-médicamenteuse, non invasive, sans effet secondaire indésirable, qui permet de soulager les douleurs chroniques.

Les patients utilisateurs de TENS sont souvent traités en parallèle par thérapie médicamenteuse à visée antalgique. La TENS peut permettre de diminuer la prise médicamenteuse en soulageant la douleur pendant la durée des séances de stimulation, et en créant également un soulagement des douleurs à l’issue des séances de TENS. Ce « post-effet » est particulièrement notable  après l’utilisation d’un programme de type endorphinique.

C’est un dispositif médical personnel, utilisable à tout moment de la journée, en fonction des épisodes douloureux.

A l’écoute du patient : la séance de test

Le TENS est prescrit dans les structures spécialisées douleurs. Une séance de test est effectuée lors d’une consultation douleur par un médecin ou une infirmière spécialisée douleur. Cette séance permet de déterminer le ou les types de programmes les plus adaptés au patient, ainsi que le positionnement des électrodes. Chaque patient a un ressenti différent, et cette séance de test est primordiale pour optimiser le bénéfice de l’utilisation de la TENS.

Durée et nombre de séances par jour :

Les recommandations sont variables en fonction des patients, de leur tableau clinique et de leur mode de vie. Les professionnels de santé qui accompagnent les patients prennent en compte le mode de vie des patients et leurs attentes par rapport à la thérapie pour proposer un mode d’utilisation qui leur permet d’intégrer la TENS dans leur vie de tous les jours. C’est généralement un traitement au long cours, qu’il est important d’inclure dans une pratique quotidienne simple.

A quel type de douleur convient-il ?
Le traitement fonctionne mieux sur une douleur aiguë car elle est localisée. Une douleur aiguë est une douleur située à un endroit précis depuis moins de 3 mois. Si vous souffrez de douleurs chroniques, vous pouvez ressentir des douleurs dans plusieurs zones et depuis plus de 6 mois. Une douleur chronique peut être aggravée par d’autres facteurs qu’un appareil TENS ne peut pas traiter. N’oubliez pas qu’un TENS OMRON ne guérit pas votre douleur, ni sa cause initiale. Il apporte un soulagement temporaire et contribuent à réduire votre douleur pour vous permettre de vivre pleinement.

Existe-t-il des raisons pour lesquelles on ne doit pas utiliser un TENS ?
La plupart des personnes peuvent utiliser un TENS à la maison avec efficacité et en toute sécurité pour soulager leurs douleurs. Cependant, il existe des cas dans lesquels il ne faut pas utiliser un TENS. Parmi lesquels :

  • En cas de grossesse
  • En présence d’un pacemaker ou de tout implant électronique
  • Sur une peau lésée
  • Sur le devant du cou ou l’artère carotide
  • Sur la tête

Si vous avez des questions sur les TENS ou si vous souhaitez savoir sur la neurostimulation peut vous convenir, veuillez consulter un professionnel de santé, tel qu’un kinésithérapeute.

 

Qu’est-ce que la neurostimulation électrique ?

La neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est une technique qui consiste à utiliser un courant électrique afin de soulager la douleur. Dans cette fiche, vous découvrirez cette pratique plus en détails, ses principes, les différents types de neurostimulation, son histoire, ses bienfaits, comment se déroule une séance, qui la pratique et quelles sont les contre-indications.

La neurostimulation électrique transcutanée est une technique non médicamenteuse et non effractive destinée à soulager la douleur à l’aide d’un courant électrique de faible tension transmis par des électrodes placées sur la peau. L’acronyme TENS, par lequel on désigne souvent cette thérapeutique, vient de son appellation anglaise Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation. L’appareil qui génère le courant voulu et auquel sont reliées les électrodes est appelé « neurostimulateur ». On en trouve dans à peu près toutes les cliniques de physiothérapie et de physiatrie. De nos jours, on en fabrique aussi des tout petits qui fonctionnent à piles et qu’on peut porter sur soi comme un baladeur.

 

Les grands principes

Les mécanismes par lesquels le courant électrique peut soulager la douleur n’ont pas encore été élucidés. Néanmoins, il existe actuellement deux hypothèses principales pour expliquer cette action analgésique : la théorie du portillon et la stimulation de la production endogène d’analgésiques naturels.

La théorie du portillon, ou théorie du passage contrôlé de la douleur, fut d’abord formulée par les créateurs de la neurostimulation transcutanée, Ronald Melzack et Patrick Wall. Selon cette hypothèse, le courant électrique envoyé aux nerfs contribuerait à bloquer le passage de l’information douloureuse vers le cerveau. Le portillon serait ainsi fermé entre les nerfs et la moelle épinière, voie normale de transmission des impulsions nerveuses vers le thalamus et le cortex cérébral.

Quant aux analgésiques endogènes, ce sont des substances antidouleur que l’organisme produit naturellement en fonction de ses besoins. Il s’agit des endorphines, des enképhalines et des dynorphines, substances apparentées à la morphine. Leur production serait stimulée par le passage du courant électrique dans les nerfs.

Il est également possible que les effets analgésiques de la neurostimulation transcutanée soient le résultat de ces deux mécanismes combinés.

Les différentes neurostimulation

La neurostimulation transcutanée

Dans la neurostimulation transcutanée classique, on emploie typiquement un courant électrique de faible voltage dont l’intensité varie de 10 mA (milliampères) à 30 mA. La fréquence des pulsations se situe entre 40 Hz et 150 Hz (Hertz – pulsation par seconde).

Les électrodes, généralement au nombre de deux ou quatre, sont fixées sur la peau à l’aide d’un ruban adhésif. Elles sont placées près de la région douloureuse ou, suivant les cas, le long du trajet d’un nerf spécifique ou à d’autres emplacements stratégiques. Le sujet est invité à ajuster le neurostimulateur de manière à trouver l’intensité, la fréquence et la durée des pulsations qui lui procurent le meilleur soulagement tout en causant le minimum d’inconfort.

Les réglages, ainsi que la durée et la fréquence des séances de traitement, peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Dans certains cas, l’effet analgésique se fait sentir immédiatement, tandis que dans d’autres, il faudra 30 minutes ou une heure de traitement avant que les douleurs soient soulagées. Pour certains patients, l’effet analgésique disparaît aussitôt qu’on interrompt le traitement; pour d’autres, le soulagement peut se prolonger durant des heures, voire des jours.

La neurostimulation percutanée

La neurostimulation percutanée (PENS – Percutaneous Electrical Nerve Stimulation) est une technique plus effractive qui consiste à stimuler directement un ou plusieurs nerfs à l’aide d’électrodes insérées sous l’épiderme, ce qui peut nécessiter une intervention chirurgicale mineure. Il est également possible, pour un praticien compétent, de pratiquer cette technique à l’aide d’électrodes qui sont en fait des aiguilles du type de celles qu’utilisent les acupuncteurs. Il ne s’agit cependant pas ici d’acupuncture, puisque le praticien ne cherche pas à stimuler les méridiens d’acupuncture, mais plutôt des nerfs spécifiques situés sous l’épiderme.

Neurostimulation et acupuncture

L’électroacupuncture est une technique qui relie des aiguilles d’acupuncture à un neurostimulateur à basse fréquence. Elle relève davantage de l’acupuncture que de la neurostimulation transcutanée. Les électrodes sont donc placées sur des points d’acupuncture. Dans ces cas-là, on diminue la fréquence (1 Hz à 10 Hz) et on augmente l’intensité jusqu’à la limite de tolérance du patient.

Les bienfaits de la neurostimulation transcutanée

Bien que la neurostimulation transcutanée soit largement utilisée dans les hôpitaux et les cliniques de physiothérapie, les preuves irréfutables de son efficacité sont relativement minces. Il est en effet difficile de concevoir un protocole d’essai clinique aléatoire avec placebo pour l’évaluer. Les sujets ont beau avoir des électrodes fixées sur la peau, ils peuvent difficilement ignorer que le courant électrique passe ou ne passe pas.

On sait, par ailleurs, que l’effet placebo est relativement important en matière de perception de la douleur, ce qui peut facilement fausser les résultats des essais cliniques. En conséquence, malgré une littérature scientifique abondante, seules quelques applications (arthrose du genou et anesthésie en dentisterie) sont solidement documentées. C’est ce qui explique que l’efficacité de la neurostimulation transcutanée demeure controversée.

Voici la présentation des bienfaits de cette technique au vue de la littérature scientifique :

Soulager les symptômes de l’arthrose du genou

De nombreuses études cliniques ont évalué les effets potentiels de la neurostimulation transcutanée chez des patients souffrant d’arthrose du genou. En général, les résultats indiquent une diminution de la rigidité de l’articulation et de la douleur associée à l’arthrose. Cependant, on a noté peu d’amélioration de la capacité fonctionnelle des patients.

Exercer une action anesthésique en dentisterie ou en chirurgie dentaire

Depuis les années 1990, des études ont démontré que l’utilisation de la TENS durant des procédures dentaires peut réduire l’inconfort associé aux injections d’anesthésiant, diminuer la douleur durant l’intervention et réduire la prise de médication

Améliorer les troubles de la mémoire chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer

Des études cliniques ont conclu que la neurostimulation transcutanée peut améliorer quelques symptômes chez des patients atteints depuis peu de la maladie d’Alzheimer, principalement sur le plan de la mémoire et de l’humeur. Une étude avec placebo a permis de constater une amélioration significative de la fonction cognitive et de la mémoire à court terme chez des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, après quatre semaines de TENS. Toutefois, après six mois, aucune différence n’était plus observable entre les deux groupes.

Soulager la douleur associée à la dysménorrhée

En 2002, une a évalué l’efficacité de la TENS pour soulager la douleur causée par la dysménorrhée. Les résultats se sont avérés contradictoires. En 2007, deux études de petite envergure ont observé que la neurostimulation transcutanée pouvait agir à court terme sur les douleurs ressenties lors des menstruations.

Soulager la douleur durant l’accouchement

Dans une étude de 2007, les femmes des deux groupes (TENS et TENS placebo), ont été stimulées sur deux points spécifiques d’acupuncture. Les femmes recevant la véritable neurostimulation transcutanée ont ressenti moins de douleur dans la première phase du travail que celles du groupe placebo. Les auteurs concluent qu’il pourrait s’agir d’une thérapie complémentaire utile.

Soulager les douleurs lombaires chroniques

Les effets de la neurostimulation transcutanée ou de l’électroacupuncture pour traiter les douleurs lombaires chroniques ont fait l’objet de plusieurs études cliniques contrôlées jusqu’à maintenant et les résultats demeurent controversés. Les experts ont conclu que les TENS pourraient être utilisés comme traitement additionnel immédiat pour réduire la douleur à court terme. Ils n’auraient toutefois pas eu d’effet positif sur la réduction de la douleur à long terme.

En outre, d’autres recherches ont montré que l’électroacupuncture pourrait diminuer la douleur des individus souffrant d’arthrite rhumatoïde de la main, de soulager les migraines ou encore, de soulager les douleurs liées à la radiculalgie et des douleurs chroniques diverses (ostéoarthrite, pancréatite, syndrome myofascial, neuropathie diabétique, lombalgie).

La neurostimulation électrique transcutanée en pratique

Le spécialiste

La plupart du temps, les traitements de neurostimulation transcutanée sont donnés à l’hôpital par des professionnels de santé, ou dans des cliniques de physiothérapie, généralement sur la recommandation d’un médecin.

Déroulé d’une séance

La première séance est une séance test au cours de laquelle le praticien va essayer différents types de stimulation et de réglages afin de déterminer le traitement optimal. En fonction de l’objectif, la séance peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Quant au nombre de séances, il dépendra bien sûr de l’objectif, mais également des modalités de la stimulation électrique (intensité, type de courant…) et des conditions physiques du patient.

Lorsque le traitement doit être répété plusieurs fois par jour, il est possible d’avoir recours à un neurostimulateur portatif qu’on utilise chez soi ou au travail. Certains hôpitaux et centres de traitement en fournissent à leurs patients.

Devenir praticien en neurostimulation électrique

Il n’existe pas de formations officielles à cette technique. Généralement, les personnels des hôpitaux sont formés à cette technique par des kinésithérapeutes via une formation en interne. Ce sont habituellement les physiothérapeutes qui administrent les traitements de neurostimulation transcutanée suivant une ordonnance médicale.

Contre-indications de la neurostimulation électrique

Cette technique comporte quelques contre-indications. Ainsi, les personnes à qui l’on a implanté un stimulateur cardiaque ne peuvent pas recevoir de traitement de neurostimulation transcutanée. Quant aux femmes enceintes, la neurostimulation peut déclencher prématurément les contractions.

De façon générale, les électrodes ne doivent pas être placées près du coeur, sur le devant du cou, sur la tête, près des yeux, sur une plaie ou des zones très sensibles.

Histoire de la neurostimulation électrique transcutanée

Sur certaines tablettes de pierre datant de l’Antiquité égyptienne (2500 ans avant notre ère), certaines traces d’utilisation de raies et de torpilles électriques pour soulager la douleur ont été retrouvées. Les poissons étaient placés sur les zones douloureuses. À l’époque de Socrate, on traitait de la sorte les douleurs arthritiques et le mal de tête. Ce n’est cependant qu’en 1965 que Ronald Melzack (psychologue) et Patrick Wall (physiologiste) ont systématisés la technique et lui ont donné le nom de « neurostimulation électrique transcutanée ». Aujourd’hui, cette technique est communément utilisée dans les hôpitaux et les cliniques pour soulager différents types de douleur, généralement en association avec d’autres approches, médicamenteuses ou physiques.

 

Cupping Therapie  – Ventouses

LE CUPPING, UNE THÉRAPIE TRÈS ANCIENNE ?

Le cupping est une vieille pratique qui tire sa source de la Médecine traditionnelle chinoise. Depuis plusieurs siècles, il s’utilise pour calmer les douleurs. Il s’agit d’une thérapie qui laisse des marques rouges sur les parties du corps ayant subi le traitement. Bien qu’il soit l’apanage de l’ancienne culture chinoise, le cupping fut également utilisé par la civilisation grecque jusqu’au 20e siècle.

 

Elle est aussi un moyen de traitement reconnu et employé par des thérapeutes indiens, arabes et même européens. Dixit un précepte chinois, les pratiques liées au cupping seraient efficaces contre près de la moitié des pathologies courantes. Cette forme de thérapie a par ailleurs été citée par Hippocrate (430-377 av. J.-C.) dans son œuvre « L’art de guérir ».

EN QUOI CONSISTE LE CUPPING ET COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

Tout d’abord, il faut préciser que le cupping est une pratique qui repose essentiellement sur l’utilisation des ventouses en verre, en bambou ou en faïence. C’est d’ailleurs pourquoi il est encore surnommé la ventousothérapie, ou hijama. En effet, ces objets se chargent essentiellement de tirer la peau et ainsi de détendre les muscles. Leurs actions se constatent aussi sur les tendons. Ensuite, il faut remarquer que ce type de soin se décline en 3 catégories. Il y a le soin par ventouses sèches, celui par ventouses humides puis celle des ventouses mobiles.

 

La thérapie par ventouses sèche

C’est la forme la plus courante de cupping. La pratique par ventouses sèche se fait à l’aide d’une petite cloche dans laquelle s’exerce une pression négative. Cette dernière doit être ensuite appliquée sur la peau. La production de ladite pression s’effectue de deux manières différentes.

En premier lieu, il faut procéder au flambage d’un petit tampon imbibé d’alcool. On dit que la pression est produite à chaud. En second lieu, il faut produire la pression en aspirant directement l’air. C’est la technique de production à froid. Quelle que soit la manière dont elle est produite, la pression exercée laisse une marque sur la peau. L’apparition de cette dernière s’explique par le fait que l’effet du traitement sur la peau. Le vide créé tire la peau et les vaisseaux sanguins vers la ventouse.

La thérapie par ventouses humide

Le principe reste le même que pour la thérapie par ventouses sèche à une exception près. Comme dans le cas précédent, il faut aussi produire une pression négative sur la peau. Toutefois, la particularité ici, c’est qu’il faut procéder à de petites incisions à des endroits précis sur la peau. Les scarifications ainsi effectuées ont pour objectif de prélever un peu de sang chez le patient.

 

La thérapie par ventouses mobiles

La dernière variante du cupping est différente des deux premières formes évoquées. La thérapie par ventouses mobiles ressemble plutôt à un type de massage énergisant. À l’instar du soin par les ventouses sèches et celui axé sur les ventouses humides, cette forme vise aussi la relaxation des articulations musculaires.

LES BIENFAITS DU CUPPING THÉRAPIE

Les sportifs constituent la principale catégorie de personnes qui recourent à la pratique du cupping. En effet, il s’agit d’une méthode permettant de faciliter la circulation du sang dans l’organisme et qui participe à activer le système lymphatique. Grâce au gonflement localisé de cette thérapie, les muscles fatigués récupèrent très vite, les parties endolories du corps se soulagent plus rapidement.

À propos, le Dr. Charles Kim, spécialiste en médecine de réadaptation du Rusk Rehabilitation Center à New York affirme que le cupping est une solution parfaite pour accélérer le processus de guérison.

 

Le cupping dans le milieu sportif

Par ailleurs, le célèbre nageur Michael Phelps a recours à cette thérapie pour détendre ses muscles lors des compétitions. À preuve, lors des Jeux olympiques de Rio, le 7 août 2016, toutes les attentions furent portées sur les cercles rouge sombre couvrant le corps de l’athlète. Aussi, le gymnaste Alexander Naddour affirme qu’il suit un traitement de cupping pour rester en bonne santé lors d’une interview de l’USA Today.

 

De plus, le préparateur physique professionnel, Mikael Berthommier, confie avoir aussi recours au cupping. Et ceci, pour assister spécialement les sportifs atteints de tendinite du fascia lata encore appelé le syndrome de bandelette ilio-tibiale.

 

Des expériences pour attester l’efficacité du cupping

Bien qu’elles ne soient pas nombreuses, des études scientifiques ont été menées pour déterminer les potentialités de guérison du cupping thérapie. En 2012, une étude a été menée sur 61 personnes atteintes de douleur chronique au cou par l’université allemande de Duisburg-Essende.

 

Le but de ces recherches consiste à déterminer l’efficacité du cupping sur la relaxation progressive des muscles. Au bout de 12 semaines de traitement, le groupe de patients ayant subi la thérapie des ventouses vit son état beaucoup plus amélioré que le groupe qui n’y fut pas soumis.

 

Aussi, des résultats identiques furent observés lors d’une autre expérience menée en Allemagne à la Charité University Medical Center sur 40 personnes souffrantes d’arthrite de genoux. En 2014 également, l’université chinoise de médecine à Beijing fit une étude sur l’efficacité du cupping. Les conclusions permettent d’affirmer sans hésiter que le traitement par ventouses permet de réduire considérablement les douleurs.

 

Les propriétés curatives du cupping thérapie

Le cupping s’utilise principalement par la médecine chinoise pour soigner quelques pathologies. Ainsi, la thérapie par ventouses s’avère efficace pour :

  • Lutter contre les maux respiratoires, rhumatismaux ;
  • Guérir les cas de migraines à répétition ;
  • Calmer les douleurs d’ordre dermatologique, digestif et gynécologique ;
  • Soulager les entorses, les tendinites ;
  • Soigner les douleurs dues à l’arthrose, la névralgie.

LA THÉRAPIE PAR VENTOUSES AUX JEUX OLYMPIQUES DE PÉKIN EN 2008

Le grand événement sportif qui a réuni tous les meilleurs athlètes de la planète fut l’occasion de constater l’utilisation du cupping chez les sportifs. La thérapie par ventouses fut adoptée par le joueur de rugby de l’équipe des All-Blacks, Sonny Bill Williams et la grande majorité de l’équipe de baseball des Mets de New York. On pouvait aussi remarquer les marques circulaires rouges sur le corps des nageurs professionnels Nathan Adrian et Michael Phelps.

 

Qu’est-ce que la cupping therapy ?

Pratiquée depuis des millénaires, la cupping therapy repose sur l’utilisation de ventouses issues de l’arsenal de la médecine traditionnelle chinoise. Autrefois, ces petites cloches étaient faites en corne de vache, en terre ou en bambou. Aujourd’hui, on retrouve des ventouses traditionnelles, en bambou, mais la plupart des ventouses sont fabriquées en verre, en plastique ou en plexiglass.

Concrètement, elles sont disposées sur des zones précises du corps humain – des points d’acupuncture et endroits douloureux – pour agir par effet de succion au niveau de la circulation, et ainsi libérer les tensions, stimuler l’organisme et apaiser de nombreuses pathologies. La pose n’est pas douloureuse et dure au maximum une vingtaine de minutes. Les ventouses peuvent aussi être utilisées en mouvement sur une peau huilée.

Quels sont les bienfaits des ventouses chinoises ?

Soyons bien claires, les ventouses n’ont pas vocation à guérir, mais à soulager des symptômes. Elles sont utilisées en complément d’une approche globale, pour leurs vertus mécaniques ou énergétiques. Selon la médecine traditionnelle chinoise, elles permettent de libérer les « fluides », garants de notre équilibre et de notre énergie vitale. L’afflux de sang sous les ventouses stimule en effet la circulation sanguine, ce qui permet notamment :

  • de soulager les symptômes de stress,
  • d’atténuer les troubles du sommeil,
  • d’améliorer l’aspect de la cellulite,
  • de calmer les douleurs d’ordre dermatologique, digestif ou gynécologique,
  • de dénouer des blocages (torticolis) et les problèmes de dos,
  • d’accélérer la récupération des muscles fatigués,
  • de lutter contre les maux respiratoires, rhumatismaux,
  • de soulager les entorses et autres tendinites,
  • de soigner les douleurs dues à l’arthrose et aux névralgies,
  • etc.

 

En massage ou non : comment bien utiliser ces ventouses ? Où les poser ?

Les ventouses chinoises peuvent être utilisées sur des points fixes : on les pose durant plusieurs minutes – de 2 à 20 minutes selon les parties du corps – ou en massage, pour améliorer la circulation sanguine.

Chaque séance commence toujours par un temps d’échange avec le ou la praticien.ne. On dresse un bilan et on définit ensuite la stratégie : quelle technique de ventouse utiliser ? à quelle intensité ? sur quels points ? etc. La cupping therapy  « fixe » peut être pratiquée de différentes façons :

  • à chaud : on approche une flamme de la cloche afin de la vider de son air grâce à la combustion de l’oxygène et on la pose sur le dos de la personne.
  • à froid : le praticien utilise une ventouse à pompe manuelle qui, par un effet d’aspiration mécanique, va vider l’air présent dans la cloche.
  • avec extraction de sang : lorsque la succion de la peau est accompagnée de petites entailles, on parle de cupping therapy humide,ou avec extraction de sang. Cette technique vise en fait à retirer le sang accumulé dans certaines zones précises du corps, grâce aux succions, notamment afin de stimuler le système immunitaire.

Quant à la deuxième option, qui consiste à utiliser les ventouses dans le cadre de massages, on commence par appliquer de l’huile sur la zone concernée, puis on place la ventouse et on exerce une légère pression. Il suffit ensuite de la faire glisser sur la peau, du bas vers le haut, afin de respecter la circulation sanguine et la circulation lymphatique. Cette technique est notamment préconisée pour lutter contre les capitons et l’aspect peau d’orange.

Les zones d’applications sont nombreuses. En règle générale, on privilégie :

  • Le ventre en cas de troubles digestifs, de stress, de troubles du sommeil, de problèmes de peaux.
  • Le dos, la nuque, les trapèzes, en cas de tensions.
  • Les fesses et les cuisses en cas de sciatique, pour une récupération ou une préparation sportive.

Cupping therapy : contre-indications et effets secondaires ?

La cupping therapy n’est pas censé être douloureuse, mais l’intervention peut surprendre les premières fois : il est possible de ressentir une sensation de chaleur (mais pas de brûlure, auquel cas prévenez votre praticien.ne). L’effet de succion crée un appel de sang au niveau de la ventouse. Les hématomes seront visibles pendant 2 à 4 jours et apparaîtront de moins en moins au cours des séances.

À part ces traces de succion, si toues les précautions ont été prises en amont, il n’existe pas de risque particulier. Prenez bien garde à choisir un.e professionnel.le expérimenté.e, car la cupping thérapie peut provoquer une ulcération de la peau si elle est mal pratiquée à plusieurs reprises.

L’utilisation de ventouses est contre-indiquée dans les cas suivants :

  • grossesse,
  • petite enfance (moins de 5 ans),
  • pathologies cardiaques,
  • suspicion d’hématome musculaire,
  • brûlures, coups de soleil et plaies récentes,
  • hémophilie ou prise d’un traitement anti-coagulant,
  • varices.

La pose des ventouses doit être réalisée dans des conditions d’hygiène irréprochables, notamment en cas de cupping therapy humide.

Combien ça coûte ? Cette technique est-elle prise en charge ?

Le prix d’une séance de cupping diffère selon la qualité et le nombre de ventouses utilisées, selon l’expertise et la notoriété du, ou de la, professionnel.le, mais aussi selon son lieu d’exercice. Il n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale.

Il est aussi possible d’acheter un kit de ventouses chinoises en ligne. Les cloches sont, en effet, vendues par packs de dix ventouses, ou plus, de diamètres différents, qui peuvent être utilisées sur toutes les zones du corps. En tant que novice, il faut toutefois faire bien attention aux précautions d’usage et suivre ses ressentis.