Les motifs de consultations

Ostéopathie pour les bébés

L'ostéopathe bébé ou ostéopathe nourrisson est présent dès les premiers jours de sa vie.

Une grossesse, un accouchement, des premiers jours et des premières nuits difficiles. Dès le tout début de sa vie, votre bébé n’est pas épargné…
Tous ces événements, bien que beaux et porteurs de joie pour une famille se révèlent souvent traumatisants pour son principal acteur.

Le saviez-vous ?

Aujourd’hui, les dernières études sur les naissances, montrent que près de 50% des nourrissons naissent avec un torticolis plus ou moins prononcé.

C’est pourquoi, il est souvent conseillé de faire un bilan par un ostéopathe rapidement après la naissance.

Les signes distinctifs du torticolis :

  • Difficulté à tourner la tête d’un côté
  • Déformation du crâne (méplat)
  • Nourrisson non fiévreux, très tendu, et qui pleure souvent.

Chez le nourrisson et l’enfant en bas âge, l’ostéopathie biomécanique prend en charge :

  • Le torticolis et les plagiocéphalies résultantes
  • Les affections mécaniques viscérales
  • Reflux, régurgitations
  • Constipation et coliques du nourrisson

Les affections mécaniques crâniennes :

  • Les troubles du sommeil
  • Les sinusites, rhinites et otites non allergiques

 

Attention : La prise en charge de votre bébé par un ostéopathe ne remplacera jamais le suivi avec votre pédiatre.

Quand intervenir?

Le plus précocement possible. Vous pouvez amener votre enfant dès la sortie de la maternité. Ce sera tout bénéfice pour lui, car le traitement crânien est d’autant plus efficace quand il est commencé tôt.

Si le bébé :

  • régurgite
  • dort très peu
  • pleure en permanence
  • a une respiration bruyante
  • a des difficultés à s’alimenter, a des rots difficiles
  • a des coliques
  • ne digère pas et il est très agité après la tétée
  • a des signes de nervosité, d’hypertonicité ou d’apathie
  • se cambre en arrière quand on le prend ou durant la tétée
  • le bébé est crispé avec les bras ou les mains raides
  • dort et tourne toujours la tête du même côté
  • son crâne s’aplatit de façon asymétrique
  • Troubles de l’audition, otites à répétition, fragilité de la sphère ORL.
  • Troubles visuels, strabisme.
  • Troubles du sommeil, cauchemars, difficultés de concentration.
  • Manque d’appétit, régurgitation.
  • Troubles du langage, retard d’élocution, dyslexie.
  • Troubles de l’occlusion dentaire, etc.

La précocité du traitement ostéopathique conditionne son efficacité car l’ossification progressive de la boîte crânienne limite le succès de notre intervention.

Il faut penser à un bilan ostéopathique quand

  • l’accouchement s’est fait par césarienne
  • la naissance a été trop longue (plus de 8h) ou trop rapide (moins de 2h)
  • le bébé s’est présenté par le siège, le front ou la face
  • l’on a eu des jumeaux (ou plus)
  • on a tiré trop fort sur la tête, le cordon enroulé autour du cou
  • on a utilisé du matériel (forceps, ventouse)
  • on a appuyé sur le ventre de la maman pour facilité l’expulsion
  • la maman a chuté sur le ventre ou le bassin dans les dernières semaines
  • le bébé est né prématuré (le crâne est plus fragile). Si l’accoucheur décide
  • d’utiliser du matériel, c’est pour aider le bébé dans la dernière phase de sa naissance.

Si toutes ces manoeuvres externes sont utiles pour le bon déroulement d’un accouchement, elles risquent de perturber les structures fibro-cartilagineuses et membraneuses des os de la tête et de la face du bébé. La ventouse tracte sur les os en formation et sur les membranes au niveau des sutures et de la fontanelle où elle est positionnée.

La césarienne, le crâne du bébé ne souffre pas des contraintes possibles d’un accouchement long et difficile ou du retard d’une césarienne non prévue. Mais son crâne n’aura pas eu le modelage d’un accouchement normal qui provoque les stimulations nécessaires au bon développement de ses points d’ossification crâniens.

De plus, le nouveau né est extrait du ventre de sa mère en « état de compression utérine » dû aux contractions utérines si la césarienne n’était pas prévue au départ, et que l’accouchement se transforme en accouchement difficile et qu’il faut sortir le bébé rapidement. Or, le temps de préparer cette césarienne, la tête du bébé reste «coincée» dans le bassin de la mère, tout en subissant les contractions utérines. L’ostéopathie crânienne est d’une grande efficacité chez le nourrisson et le petit enfant, car leur crâne est d’une grande malléabilité.

La présence des fontanelles permet une possibilité étonnante de modelage. Lorsque nous sommes en présence de déformations du crâne (appelées dans le jargon médical : plagiocéphalie). A ce moment de son développement le crâne de l’enfant n’est pas encore ossifié, il s’agit d’une maquette cartilagineuse, malléable à souhait, pouvant ainsi se déformer et s’accommoder au modelage subit au moment de la naissance. Il faut profiter de cette facilité que nous offre la nature pour intervenir le plus tôt possible, dès les premiers jours de la vie.

L’ostéopathie ne résoudra pas tous les troubles de bébé. Si certains disparaissent aussitôt avec une ou plusieurs séances, d’autres s’incrustent, s’éloignent pour revenir quelques mois plus tard (comme par exemple la plagiocéphalie qui peut apparaître que dans les mois qui suivent l’accouchement, alors qu’elle est présente depuis le départ même voir depuis la position intra-utérine). La plupart du temps, l’ostéopathie a le mérite de les rendre beaucoup plus faibles et supportables, donc plus viable pour le bébé.

Correction manuelle douce de certaines zones en perte de mobilité physiologique.Torticolis congénitalPlagiocéphalieAgitation, pleurs en permanence Atonie, raideurRégurgitation, reflux, digestion difficile Bronchiolite à répétitionOtite à répétition,conjontivite à répétition

Enfants/Adolescents

La croissance est une période cruciale dans le développement psychomoteur de l’enfant, elle conditionne l’évolution physiologique et fonctionnelle de l’adulte.

Cette courbe de croissance étant la plus importante dans les premières années de vie, elle nécessite une surveillance toute particulière par le pédiatre et l’ostéopathe.

L’accouchement, les chocs et les chutes (lors de l’acquisition de la marche par exemple…) déclenchent parfois des microtraumatismes qui peuvent compromettre et modifier la croissance de l’enfant en engendrant immédiatement ou ultérieurement des troubles fonctionnels divers. L’interaction entre la structure du corps en développement et les fonctions physiologiques de l’enfant peuvent ainsi perturber les différentes acquisitions et influencer à terme l’équilibre corporel de l’adulte.

Quand ?

A la suite d’un traumatisme, d’une chute, d’un choc… D’un accouchement instrumentalisé (ventouse, forceps) Une déformation, une attitude positionnelle vicieuse (torticolis, plagiocéphalie, scoliose…) Des troubles digestifs (coliques, reflux…), d’affections diverses (rhinites, maux de tête…)

Conclusion

L’enfant a une grande capacité de développement et d’adaptation, mais tous les troubles mineurs et les déformations ne se règlent pas avec le temps, elles peuvent devenir majeures et handicapantes à l’âge adulte. Alors soyons vigilants dans ce processus dynamique de la croissance de l’enfant…